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Sauver Orly - Le rapport de force inévitable

 

Orly est une digue de plus que Benjamin Smith veut abattre pour poursuivre son projet industriel contesté de toute part. Sur ce sujet, comme sur les autres, il passe en force (l’annonce d’octobre a été faite avant même la consultation des organisations syndicales). Il continuera à dérouler si nous ne disons pas STOP.

L’avenir de notre entreprise se joue MAINTENANT !




Air France à Orly, j’y suis, j’y reste !

 

·       Orly va devenir un aéroport incontournable en île de France avec sa liaison métro le reliant à Paris de manière simple et rapide.

·       Les contribuables qui ont sauvé Air France et nos emplois pendant la crise Covid ne comprennent pas cet abandon du maillage territorial.

·       Orly est une plateforme importante de correspondance France, indispensable au tissu économique du territoire.

·       Les récentes annonces de développement du bassin d’emploi au sud de Paris ouvrent des perspectives accrues de demandes de voyages d’affaires.

·       110 avions moyen-courriers garantis en 2019, 87 dans le projet d’accord 2024 (cible à 80), combien en 2027 ?

·       Transavia n’est pas conçue pour le domestique, et le transfert des lignes domestique ne fait que plomber un peu plus ses comptes, repoussant sa capacité à être rentable.

·       Les pilotes d’Air France ne veulent pas tous être contraints de voler chez Transavia pour passer CDB dans des délais raisonnables.

·       Un millier d’emplois est menacé avec l’abandon d’Orly par Air France. Ils seront remplacés par de la sous-traitance.

·       La fin d’Air France à Orly signifie, à terme, la fin des bases provinces.

·       La concurrence ne doit pas être laissée seule à Orly pour les dessertes des Antilles, de New York.

·       Tous les provinciaux verront leur capacité de montée au terrain continuer à se dégrader.

 




 

Benjamin Smith n’a que Transavia en tête pour le court et moyen-courrier. Si on le laisse faire pour Orly, il s’attaquera à CDG et relancera le projet de Transavia Europe.

ALTER demande à Benjamin Smith de renoncer à ce projet industriel dangereux, de cesser les provocations sociales, d’arrêter la multiplication des drames humains.

S’il s’entête, les pilotes devront, par la grève, l’y contraindre.

 

 

 

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