La responsabilité syndicale impose, pour le bien commun, d’assumer un rôle de contre-pouvoir
nécessaire à promouvoir une Sécurité des Vols optimale, un contrat social de qualité, la garantie
de défense individuelle de tous les pilotes, la préservation de l’avenir de notre compagnie.
Depuis 6 ans et l’arrivée de Benjamin Smith, ALTER n’a pas failli et ne s’est pas compromis dans
les salons de la haute direction.
Sécurité des Vols
BSPN 1398 - 19 mai 2022 ALTER refuse de se résigner, et devant l’absence
de réaction de M. Smith, nous avons décidé
d’appeler les pilotes à une vraie journée de
mobilisation pour la Sécurité des Vols en appelant
tous les pilotes à cesser le travail le 25 juin 2022. BSPN 1400 - 22 juin 2022
Il faut dire STOP aux directions de Transavia et
d’Air France, pour que la Sécurité des Vols soit
maintenue à un niveau acceptable, c’est-à-dire
très haut, pour que les aspirations des pilotes à
une vie en bonne santé soient respectées, pour
que plus jamais, des postes de CDB à pourvoir ne
trouvent pas de volontaires, pour que les pilotes
soient respectés, défendus et puissent exercer
leur métier en toute sérénité.
Ce n’est qu’en 2024, après l’accident de Toronto
et le traitement surréaliste de celui-ci, que
d’autres organisations syndicales pilotes se sont
timidement emparées du sujet Sécurité des Vols,
sans jamais mettre les moyens nécessaires à son
amélioration.
Défendre chaque pilote
BSPN 1426 - 20 juillet 2023
Peut-on accepter le déclenchement d’un arrêt
de vol puis un réentrainement à l’issue d’un nofly,
réentrainement, qui, pour un pilote apte lors de
l’ECP qui précède le nofly, entraine une spirale de
perte de confiance, jusqu’à générer l’échec ?
Peut-on accepter qu’un objectif non atteint sur un
réentrainement conduise à un CAP avec ce type
de sanction prononcée ?
Qui sera le prochain ? Sur quel motif fallacieux ?
Nous nous retrouvons avec des comportements
de la DGOA, hors de tout respect de nos
référentiels, comme on ne l’avait pas vu depuis
presque vingt ans.
Le mythe du Just and Fair a vécu.
Chacun pense bien ce qu’il veut de la carrière
syndicale de nos collègues.
Chacun pense bien ce qu’il veut des rumeurs sur
le niveau professionnel de nos collègues.
Mais tous, nous devons nous inquiéter des dérives
de la DGOA qui peuvent envoyer n’importe qui
d’entre nous en CAP, au premier nofly ou au
premier échec, sans réentrainement préalable,
sans respect du Manex D.
ALTER et les pilotes qui nous ont suivis se sont
sentis bien seuls dans la défense de notre collègue,
toujours menacée de licenciement dès son retour
d’arrêt maladie. Le SNPL a enfoncé une de ses
adhérentes sans scrupules, créant définitivement
le doute sur le rôle d’un syndicat de pilotes.
Respect des accords
BSPN 1438 - 29 janvier 2024
L’histoire nous rappelle que les services de la
direction de la sureté, qu’ils aient été contraints
ou non par des considérations financières, ont
rarement été à la pointe de l’analyse du risque.
Combien d’équipages ont été bloqués en escale
parce que les frontières du pays fermaient
brutalement le jour ou le lendemain d’élections à
risques, contestées par les deux parties en lice ?
La décision finale de pesée du risque encouru
dans une situation de travail est une décision
que le législateur a sagement décrété comme
individuelle.
ALTER défendra toujours un pilote qui décide de
renoncer à se mettre en danger. Il n’aura pas fallu un an pour que notre analyse ne
se concrétise par une grave mise en danger de
la vie de deux de nos équipages au-dessus du
corridor iraquien pendant une vaste attaque de
missiles iraniens. Un (ex) DGOA ne devrait pas dire ça ?
Début octobre 2024, Jean Fernandez, a, à juste titre, publié une tribune d’alerte sur le forum du SNPL. Cette tribune a circulé et fait la quasiunanimité chez les pilotes.
Dans cette tribune, il s’inquiète de notre Sécurité des Vols, de notre avenir, de la stratégie de la haute direction, de la sureté, de la qualité de vie et de la démocratie syndicale.
Il dénonce l’insupportable traitement subit par notre collègue qui conduisit DGOA et SNPL à s’accorder sur un licenciement pourtant injustifié d’un point de vue niveau
professionnel.
En deux pages, Jean Fernandez a répété toutes les alertes émises par ALTER depuis bientôt 6 ans, justifié tous les combats que nous avons menés.
Nous nous sentons un peu moins seuls, c’est une maigre consolation.
Le SNPL version 2018-2028 s’est senti pris à partie et en danger. Sa seule réaction laconique
aura été de brandir la liste des augmentations salariales, éphémères pour certaines d’entre
elles, obtenues ces dernières années contre trop d’abandons (périmètre et Sécurité des Vols).
Le salaire ne fait pas tout dans notre métier, c’est la raison pour laquelle de très nombreux pilotes se
retrouvent aujourd’hui dans les propos de Jean Fernandez, dans ceux d’ALTER.
La direction s’arroge le privilège de rédiger l’histoire comme elle l’entend. Le SNPL croit être co-auteur de cette histoire, par une illusoire cogestion, il n’est que l’agent de publicité de celle-ci.
Lire cette histoire est de plus en plus insupportable !
Désormais, nous devons écrire cette histoire en hiérarchisant les priorités, en replaçant la Sécurité
des Vols, la qualité de vie au travail, l’emploi de qualité et l’avenir pérenne de l’entreprise au centre
du récit.
ALTER propose à tous les pilotes d’écrire cette histoire avec nous, dans le bon sens, pour le bien
commun. Cette histoire commence par « STOP ! »
Entre l’annonce STOP et son exécution, il n’y a jamais de tergiversation dans notre métier. Il en va
de même pour la défense de notre avenir commun, celui de notre entreprise et notre Sécurité des
Vols.
Le temps des espérances est révolu, celui d’une véritable réaction collective doit advenir.