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Orly - Pourquoi Air France doit rester

Dernière mise à jour : 20 mars

Benjamin Smith passe en force sur l’abandon d’Orly par Air France, au profit de Transavia, discutant directement des modalités sociales.

L’enjeu vaut mieux que cela, et la pertinence du projet mérite d’être débattue !

 

Si Benjamin Smith était si sûr de lui, de son projet, il aurait pris le temps de nous convaincre qu’il était dans le vrai. Sa méthode est toute autre, il fonce, annonce dans la presse et nous demande de mettre un mouchoir sur nos interrogations, nos craintes, notre désarroi, la détresse de tous les salariés qui vont souffrir.

Air France est présent à Orly depuis 1952, reste la compagnie nationale, sauvée par le contribuable lors de nombreuses crises, participe au rayonnement des régions et à l’aménagement du territoire.

Orly, sans mépris, ce n’est pas Beauvais.

 

La théorie du choc

 

Agir dans un temps très court (une annonce dans la presse) sur un sujet de grande amplitude (l’abandon d’Orly) a été théorisé à de maintes reprises. Le constat du désastre engendré a beau être systématiquement démontré, la méthode reste utilisée avec succès au profit d’un petit nombre, au détriment du plus grand nombre.

Nous avons 18 mois pour démonter cette stratégie, ensuite il sera trop tard.

ALTER s’oppose à ce projet et va s’efforcer de convaincre le plus grand nombre qu’il est néfaste pour l’entreprise, néfaste pour nos passagers et néfaste pour les salariés.

 



Faux transfert


Le transfert des premières lignes domestiques chez Transavia s’est, dans les faits, traduit par un abandon de certaines lignes, une gabegie (horaires et fréquences variables) sur d’autres.

Transavia n’a finalement fait qu’augmenter son nombre de créneaux à Orly pour développer son marché loisir.

Beaucoup de nos passagers n’ont plus d’autres choix pour venir à Paris via Orly, que de se tourner vers la concurrence.

Il en sera de même pour les vols sur Orly-Toulouse, Orly-Marseille et Orly-Nice, les 3 lignes qui ont toujours été la proie de toutes les convoitises du fait de leur potentiel et de leur rentabilité.

CDG ne remplacera pas Orly, Transavia ne remplacera par Air France, et nos concurrents se frottent d’avance les mains de pouvoir s’approprier un marché qui perdurera quelles que soient les crises ou changement d’usages de nos passagers.

 

Un potentiel en expansion.

 

Orly va bénéficier d’un accès direct au métro parisien ;

L’aéroport vient de se moderniser ;

Les passagers continuent de le plébisciter pour les vols affaires (domestique).

Disposer d’une plateforme de correspondance efficace (en synergie avec Transavia) entre la province et les destinations loisir (Europe via Transavia, Antilles par Air France) est indispensable, et à ce jour, c’est bien Air France qui a le savoir-faire.

 

 

Le seul argument, non vérifiable, qui nous est servi chaque année pour justifier l’abandon du réseau domestique, est un argument financier.

Il est prouvé que Transavia ne fait pas mieux.

Il est désormais prouvé que cet argument était faux concernant l’abandon du Cargo.

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